Les taux d’intérêt, l’inflation et le ralentissement de l’économie ont été les priorités des investisseurs en septembre, alors que le mois et le troisième trimestre se sont terminés sur une note négative. Voici un résumé des principaux événements qui ont influencé les marchés.
Évolution mensuelle du marché
· Les marchés des actions ont chuté pour le deuxième mois consécutif, mais demeurent en hausse depuis le début de l’année. La hausse des rendements obligataires, les inquiétudes concernant la fermeture du gouvernement américain en octobre et les perspectives de taux d’intérêt et d’inflation ont pesé sur les actions nord-américaines. La lente reprise économique de la Chine a exercé plus de pression sur les actions mondiales.
· Les rendements obligataires américains et canadiens ont augmenté, les investisseurs ayant interprété le contexte dans lequel la Fed et la Banque du Canada ont suspendu leurs hausses en septembre comme un signe que les taux resteraient probablement plus élevés pendant plus longtemps.
· Les prix du pétrole ont dépassé les 90 dollars américains le baril pour la première fois depuis plus d’un an. La production pétrolière de l’Arabie saoudite est actuellement inférieure de 25 % par rapport à sa capacité de production officielle, ce qui devrait servir de tampon en cas d’augmentation de la demande.
· Le dollar américain s’est redressé au cours du troisième trimestre à cause de la vigueur relative de l’économie américaine et des rendements élevés.
· L’Union européenne a annoncé qu’elle allait enquêter sur les subventions publiques accordées par la Chine aux véhicules électriques. La Chine a beaucoup investi dans la technologie des véhicules électriques au cours de la dernière décennie, les véhicules alimentés par batterie représentant, selon les estimations, plus de 30 % des exportations.
· La Chine a réduit son coefficient de réserves bancaires obligatoires, ce qui a entraîné la libération de plus de 600 milliards de yuans (110 milliards de dollars canadiens) des réserves de capitaux dans le but d’augmenter la capacité de prêt commercial et de stimuler la croissance économique.
· La Banque centrale européenne a augmenté les taux de 0,25 % à 4 %, tandis que la Banque d’Angleterre les a laissés inchangés pour la première fois en deux ans après une légère baisse de l’inflation au Royaume-Uni. La Banque du Japon maintient depuis longtemps une politique de taux d’intérêt de 0 %, mais a signalé la possibilité de supprimer ses mesures de contrôle de la courbe des taux.
· L’IPC américain a augmenté de 0,5 % pour atteindre 3,7 %. Ce résultat est conforme aux attentes et s’explique en grande partie par les coûts de l’énergie. L’inflation de base, qui exclut les denrées alimentaires et l’énergie, a baissé de 0,4 % pour atteindre 4,3 %. La Fed a conservé ses taux de 5,25 à 5,5 % pour sa deuxième réunion consécutive. Le président de la Fed, M. Powell, a déclaré que la Fed s’approchait de la fin de son cycle de hausse des taux, mais que le processus de réduction durable de l’inflation à 2 % était encore loin d’être achevé.
· L’inflation canadienne a augmenté plus que prévu pour le deuxième mois consécutif. L’inflation est passée de 3,3 % à 4 %, sous l’effet de la hausse des prix de l’essence, du coût des prêts hypothécaires
et de l’augmentation des loyers. Bien que l’augmentation soit une préoccupation pour la Banque du Canada, cette dernière a choisi de maintenir les taux à 5 %. La banque a souligné un ralentissement du marché du travail et une réduction de la demande excédentaire comme confirmation du ralentissement de l’économie.
Comment cela affecte-t-il mes placements?
Après avoir fait preuve de vigueur au cours du premier semestre 2023, les marchés ont chuté lors des derniers mois. Que nous y soyons déjà ou non, nous approchons de la fin du cycle de hausse des taux. Les périodes de transition s’accompagnent souvent de volatilité. Les investisseurs chercheront à obtenir plus de visibilité sur l’impact différé des hausses de taux jusqu’à présent, sur le temps pendant lequel les taux pourraient rester élevés et sur ce qu’il faudrait pour que les banques centrales commencent à inverser leur course. Quelle que soit la position que nous occupons dans le cycle du marché, il est important d’adopter une méthode d’investissement disciplinée et de rester concentré sur vos objectifs à long terme. Cette stratégie vous permet de ne pas vous laisser influencer par vos émotions en matière d’investissement, généralement en achetant à prix élevé et en vendant à prix bas, comme le font de nombreux investisseurs. Le suivi et la révision continus de votre portefeuille permettent également de s’assurer que celui-ci reste sur la bonne voie. La diversification des investissements réduit également le risque. Nous sommes là pour vous aider à atteindre vos objectifs financiers. N’hésitez pas à communiquer avec nous.
Sincères salutations,
Cynthia Laventure
Les renseignements contenus dans cette lettre proviennent de diverses sources, dont Gestion mondiale d’actifs CI, la Banque du Canada, la Réserve fédérale des États-Unis, Statistique Canada, le Bureau of Labor Statistics des États-Unis, Bloomberg, le National Post, Reuters, le Wall Street Journal, Investing.com, La Presse canadienne, Trading Economics et Yahoo Finance à diverses dates. Ce document est fourni à titre indicatif seulement et les informations incluses pourraient changer sans avis. Tous les efforts ont été déployés pour compiler ces renseignements à partir de sources fiables, et des mesures raisonnables ont été prises pour en assurer l’exactitude. Les conditions du marché pourraient varier et donc influer sur les renseignements contenus dans le présent document. Avant de prendre une décision sur l’un des points mentionnés ci-dessus, je vous invite à communiquer avec moi pour obtenir des conseils financiers qui tiennent compte de votre situation personnelle.